• lecture : Veronika decides to die de Paulo Coelho

    lecture : Veronika decides to die de Paulo Coelho Il parait que les Paulo Coelho c'est comme les Mary Higgins Clark: t'en as lu un, tu les a tous lus. Je ne sais pas si c'est vrai et je ne tiens pas vraiment à mettre cette théorie à l'épreuve parce que je ne prévois pas de lire un autre Paulo Coelho. 191pages, c'était déjà bien suffisant. Le bon côté c'est que ça se lit quand même très vite.

    Raconté comme ça, ce livre avait un potentiel exploitable, quelque chose de bon aurait pu en sortir. Seulement voilà, ça s'enlise dans le prévisible, dans le pathos larmoyant facile et convenu, dans les bons sentiments. C'est bien dommage. Veronika passe ses derniers jours dans un hôpital où les patients sont considérés comme fous par la société représentée ici par la ville de Ljubljana dont ils sont séparés par des grilles et des murs que certains ne veulent plus franchir. Car l'hôpital est un cocon, un monde apaisant, régulé par une routine rassurante, organisé par des personnes qui prodiguent soins et nourriture. Pourquoi quitter un tel lieu ?

    Le personnage du docteur Igor est sûrement le plus intéressant car ambiguë. On ne comprend pas tout de suite ses motifs. Malheureusement j'avais deviné la fin. Je n'aime pas ça. Ce qui m'a gêné, ce sont les raccourcis, le simplisme de la psychologie auxquels on a droit tout au long du livre. Les causes de la dépression sont réduites à raison commune et donc traitable de la même façon. Ben voyons. Veronika servant de cobaye, bien sûr. Comment redonner goût à la vie ? Comment soigner des dépressifs, des schizophrènes, des suicidaires ?Pourquoi est-on malheureux ? Toutes les réponses sont dans Veronika decides to die.