•  Pour une promotion auprès des professeurs

     Cela dit, tout le travail effectué par une équipe motivée, toutes les ressources du site nécessitent un véritable travail de promotion auprès des professeurs. Nous avons cette année décidé de passer par une communication papier. Un dépliant issu de la coordination entre l’inspection, le groupe TICE recherche éducation et le CRDP a été réalisé et diffusé à tous les professeurs de l’Académie.

     Les retombées immédiates ont été intéressantes avec un accroissement sensible de la fréquentation du site et des questions posées par mél aux différents membres de l’équipe. Il est vrai que l’incitation des IPR de Lettres a été forte avec la mise en ligne de la charte des examinateurs des nouvelles EAF en ligne, avec la référence explicite à celle-ci dans la lettre de cadrage de l’examen sans diffusion papier de la charte.
    Nous avancerons dans ce travail de communication autour du site en renouvelant une diffusion d’information papier mais aussi en utilisant des listes de diffusion pour informer des nouveautés et des nouveh2urces mises en ligne.

    L’objectif de ce site académique est :

    -  que les professeurs de l’Académie considèrent que le site est leur site,
     -  que la communication mél et la diffusion d’expériences deviennent naturelles,
     -  que les intranets d’établissement soient réellement utilisés (pour ce faire nous préparons un portail disciplinaire afin que les professeurs n’aient pas tout à créer eux-mêmes que).

    Il s’agit en clair de créer une logique d’échanges de pratiques en montrant que les nouveaux médias facilitent grandement les choses.

    Pour une action concertée afin d’accompagner les évolutions pédagogiques

     Pour finir, nous voudrions insister sur le fait que le virtuel ne peut se passer du réel. Si nous atteignons les objectifs mentionnés ci-dessus, ce sera autant par l’intensification de la communication virtuelle que par l’intensification des échanges réels. Il s’agit donc d’accompagner ce mouvement par une action concertée entre le CRDP et les actions de formation inscrites au plan académique de formation.

     Il faut en effet sans relâche accompagner les professeurs et leur donner confiance, leur montrer que les outils multimédia ne sont pas de simples gadgets mais que leur utilisation permet d’accéder à d’immenses ressources, c’est pour cela que le traitement de l’image y trouve naturellement sa place, c’est parce qu’enfin les ressources sont disponibles facilement.

     Ces ressources peuvent également permettre la mise en œuvre d’un autre type de pédagogie où le professeur conseille, guide, permet une utilisation réfléchie et distanciée des outils.
    L’objectif par le biais de journées pédagogiques, de séminaires ou de formations est de susciter le débat et la réflexion. Il est vrai que certains produits éditoriaux multimédias constituent parfois un retour en arrière tant dans les méthodes d’évaluation et la pédagogie. Il faut donc qu’il y ait débat et confrontation d’idées.

     


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    On nous rabâche à longueur de temps qu'il faut lire...oui, mais lire quoi ? Quand on entre dans les grandes librairies dont il sera ici inutile de préciser les noms, on se retrouve étouffé par toutes ces étagères bondées, ces livres sitôt rangés, sitôt oubliés...Que faire ? Prendre le premier livre de poche qui nous tombe dans les mains et fuir ? tester le livre en papier électronique interactif ? ...

             On peut dépenser de l'argent préalablement pour lire les grandes critiques, dans les magazines, mais on pourra leur reprocher parfois d'être élitistes, ou d'autres fois, d'être bien éloignées de notre désir de lecteur. On peut aussi écouter le bouche-à-oreille, mais un risque majeur existe : ne lire plus que du Anna Gavalda, Amélie Nothomb ou Houellebecq...mais il est nécessaire de lire également d'autres auteurs.

             Alors, une seule solution, gratuite : pourquoi ne pas suivre les carnets de lecture sur le net, qui abondent, sous forme de blogs ? ou des ebooks gratuits : il en existe des milliers, il y en a bien un qui aura votre profil. C'est ainsi qu'on déniche les coups de cœur, les derniers livres qui font parler, mais surtout les découvertes ! Justement, sur LirePlus, on essaye de vous proposer des choses variées, des romans que les grands lecteurs détesteront, mais d'autres qui feront le bonheur des lecteurs occasionnels, des découvertes, des originalités...On lit tout ce qui nous plaît.

             Comment on choisit un livre ? Le titre est important, le résumé aussi en quatrième de couverture... Mais on fait comme tout le monde, on fouille le web à la recherche de la perle, du coup de coeur qui en aurait fait craquer plus d'un. Bouche à oreille, oreille à bouche.

             Il ne nous reste plus qu'à vous souhaiter une agréable visite sur notre site. Nous vous invitons à découvrir nos rubriques ainsi que nos petites surprises : une section 'spécial cuisine' : des chroniques culinaires (oui, on dévore les livres !) ainsi que 'lireplus junior', zone consacrée à nos lecteurs cadets !).
             Bonnes lectures...

     


  • Un roman à lire : Les proies de Thomas Cullinan Les proies… ce titre vous dit peut-être quelque chose, surtout si vous êtes cinéphile : Don Siegel derrière la caméra en 1970, Clint Eastwood dans le rôle titre. L’acteur a lu le roman éponyme de Thomas Cullinan publié en 1966 et en a parlé au réalisateur qui fut séduit par ce huis-clos dérangeant sur fond de guerre de Sécession. Et en effet, le roman a de quoi frapper les esprits.

    Nous sommes en 1864, en bordure de la Wilderness, cette forêt de Virginie où se déroule une bataille qui deviendra tristement célèbre par sa sauvagerie et dont il a déjà été fait mention ici. Les sœurs Farnsworth, vieilles filles endurcies livrées à elles-mêmes depuis la disparition des hommes de la famille, ont institué dans leur maison de maître d’un Etat confédéré du Sud un pensionnat de jeunes filles qu’elles dirigent d’une main ferme. Enfin, surtout, l’aînée des deux, Martha, femme autoritaire et stricte, au cœur inflexible et à la morale d’airain. Harriet semble quant à elle avoir un cœur trop tendre et une sensibilité à fleur de peau, signes de la faiblesse qui la caractérise aux yeux de sa sœur mais également signe de bonté aux yeux de Mattie, la seule domestique noire qui subsiste encore après la débâcle familiale, seule rescapée de la gloire et l’opulence passées.

     Alors que le bruit des canons résonne alentour et que la fumée des incendies encercle le domaine, une des plus jeunes pensionnaires ramène d’une escapade dans les bois un soldat yankee blessé à la jambe. Le caporal McBurney fait ainsi involontairement irruption dans le décor de porcelaine immuable et préservé de cette école de filles, bouleversant le quotidien et jetant par sa seule présence de jeune mâle alangui en voie de guérison un pavé dans cet univers féminin pétri de secrets, de rancoeurs et de petites perfidies. Captant ce climat délétère et l’ambiance fin de règne de la maison, le soldat profite de la situation et de la naïveté féminine pour manipuler son monde.

    à suivre...

     


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    Si l’effet de surprise ne fonctionne plus puisque l’on connaît désormais parfaitement les aventures du capitaine pirate, ce troisième volume ne montre aucun signe d’essoufflement. Cette fois, les flibustiers les plus déjantés de la littérature se voient embarqués dans une histoire hautement politique, avec en guest stars, comme on dit, rien de moins que Karl Marx et Friedrich Engels - la classe, non ?

    Là-dessus, Gideon Defoe tisse une trame historique, dans laquelle philosophie et socialisme sont un prétexte pour souligner les errements de notre société actuelle, une critique du " nietzschéisme de gauche ". Pardon, je me suis trompé de livre : là-dessus, Gideon Defoe tisse une trame incohérente, franchement débile même, qui mêle le communisme et Richard Wagner, les barbes luxuriantes et des combats contre des robots, le tout durant une inoubliable visite parisienne. Complètement absurde, fantaisiste, bourré de répliques hilarantes et de situations farfelues, ce roman fait encore une fois admirer le talent du plus grand auteur de n’importe quoi.

    Les Pirates !’ est un pot-pourri de tout ce que le cinéma et la littérature ont pu produire, l’intrigue part dans tous les sens, et le succès est toujours le même : difficile - impossible ? - de trouver des romans capables de vous faire rire aux éclats comme ceux-ci. D’autant que, comme d’habitude, Defoe parvient parfaitement à tenir la longueur, et les 170 pages défilent à une vitesse folle, ponctuées par des notes de bas de page d’autant plus drôles qu’elles sont la seule chose sérieuse de ce livre, et par des titres de chapitres sans rapport avec leur contenu.

    Le livre idéal pour avoir l’air bête en le lisant, en riant tout seul ou en tournant les pages avec un sourire béat. Inestimable.

    Les Pirates ! Dans : Une aventure avec les communistes,  de Gideon Defoe, Editeur : Le Dilettante  2008


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    [Chronique] Une enquête philosophique de Philip KerrIl s'agit d'un livre qui m'a beaucoup tenté pour me changer de mes lectures actuelles et retourner vers deux domaines que j'apprécie : la philosophie et le thriller.

     

      J'étais très enthousiaste lorsque j'ai commencé ma lecture et j'ai très vite accroché à l'univers bien particulier dans lequel la technologie est très développée... on peut quand même déterminer qui deviendra un tueur en série (c'est pas rien !) 

     

    On va suivre alternativement deux visions de l'histoire : celle de Jake qui est l'inspectrice en charge de l'enquête et celle du tueur. J'ai trouvé au départ que c'était vraiment intéressant, le fait d'avoir deux pensées bien distinctes et pourtant je me suis très vite lassée. 

     

      C'est long... Jake est une femme qui est plus qu'aigri, féministe plus que tout, à croire qu'on se porterait bien mieux sans les hommes (bon des fois, je me le demande mais tout de même). Je n'ai pas du tout accroché avec son personnage qui est trop "extrême" et caricaturale. 

     

      En revanche au départ, j'ai apprécié le tueur en série... Ca façon de penser et de nous expliquer pour quelles raisons il tuait. C'est dans cette partie qu'il y a le plus de "notion" philosophique (attention, ce ne sont pas des notions universelles, elles sont propres à l'individu). Son opinion, captivante au début se transforme en un délire que je n'ai pas du tout réussi à suivre, c'était dur, très dur même. 

     

    Peut-être que j'en attendais beaucoup de ce livre... Je n'ai pas du tout accroché au style de l'auteur, il est parti dans un délire que j'ai pas su suivre (ou alors je n'étais pas dans le même que lui !) 

     

    J'ai trouvé que c'était long et j'ai commencé à m'ennuyer à partir du second tiers du livre, m'accrochant pour poursuivre ma lecture... 

     

     

     





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